Auteur Anaïs Taron | Dernière modification 17/06/2020 par Manue APD
Biodiversité, service écologique, reproduction, fleurs, pollinisation, pollen, insectes pollinisateurs, alimentation, abeilles Fleurs_et_insectes_pollinisateurs_104430901_302499394117630_4037258012711809073_n.jpg
En chimie, les groupement d'atomes dont l'absorption lumineuse cause la couleur s'appelle un chromophore. Un colorant soluble se désigne comme teinture, sinon c'est un pigment.
Dans les techniques d'application, comme la pharmacie ou la cuisine, un colorant peut contenir une combinaison de molécules solubles et de particules insolubles. En biologie, on parle de pigments plus que de colorants, dans tous les cas.Pour commencer, rassemble le matériel nécessaire à l'expérience :
Si tu as, tu peux utiliser aussi :
Fabriquer les insectes :
Fabriquer les fleurs :
Etape 3
On observe que :
Etape 4
On observe que :
Etape 3
De nombreux pollinisateurs butinent les fleurs : abeilles, papillons, bourdons, mouches, coléoptères, ainsi que des chauves-souris et des oiseaux (colibris) dans les climats tropicaux, d’où le fait de réaliser des bouteilles de taille différentes, avec des tailles de trompes différentes.
Une fois le nectar au contact de la paille (la trompe), de la gouache (ou de la craie) se dépose sur la bouteille (corps de l’insecte). L’insecte-bouteille est plein de “pollen”. De plus, les fleurs sont recouvertes d’un mélange de gouache (ou de craie). Le pollen est donc bien transporté d’une fleur à l’autre par l’insecte !
Dans la nature, les insectes sont attirés par le parfum et la couleur des fleurs. Ils consomment leur nectar pour se nourrir. Le pollen est alors accroché aux poils ou aux organes spécialisés de l’insecte (par exemple les corbeilles à pollen sur les pattes arrières des abeilles) pendant qu’il boit le nectar. Et en butinant, il frôle le pistil d’une autre fleur où le pollen se dépose ! Il existe un bénéfice réciproque entre l’insecte et la plante.
Mais tous les insectes-bouteilles n’atteignent pas le nectar au fond de la fleur (cas des insectes à petites pailles avec la fleur-grand récipients).
Etape 4
La forme des insectes pollinisateurs et la forme de leurs trompes varient, ainsi que la forme des fleurs, qui abritent le nectar. Il existe dans la nature une correspondance anatomique entre la forme des fleurs et la longueur des trompes des insectes qui les visitent. La diversité des insectes est donc vital pour les plantes, et réciproquement ! Car les insectes pollinisateurs, en se nourrissant du nectar que leur fournissent les fleurs, permettent à un très grand nombre de plantes à fleurs de se reproduire en transportant leurs pollens. Et comme les fleurs pollinisées se changent en fruits, cela permet à de très nombreuses espèces (dont nous!) de se nourrir, donc de survivre.
Ainsi les insectes pollinisateurs contribuent inconsciemment à la sauvegarde de la planète. Pour vivre, chaque espèce est amenée à aider et à servir les autres.
Sur la base de bénéfices réciproques, les relations des plantes à fleurs avec leurs pollinisateurs se sont perfectionnées et diversifiées, ce qui donne la grande diversité actuelle. Tous les insectes ne butinent pas les mêmes fleurs : certains pollinisent de nombreuses plantes, d'autres ne sont adaptés qu'à quelques espèces. Trois critères influent sur les relations plantes/insectes. La forme des fleurs conditionne le type d'insecte qui prélève le nectar, et la composition en sucre du nectar et du pollen influence le choix des plantes visitées par les insectes.
La pollinisation rend aux humains d’immenses services économiques. La production de 84% des espèces cultivées en Europe (incluant la grande diversité de légumes et d’arbres fruitiers) dépend directement de la pollinisation par les insectes. À l’échelle de la planète, des études scientifiques estiment que le service « pollinisation » offert par le monde animal à l’agriculture vaudrait environ 153 milliards d'euros par an. Sans parler de la difficulté et du coût en personnel de la pollinisation si nous devions la faire à la place des insectes pollinisateurs !
Dans la région de l’Hindu Kush (en Himalaya), les pommiers représentent une source de revenus majeure pour les nombreuses familles de paysans. Une grande diversité d’abeilles étaient naturellement acclimatées à cette région de montagne. Or une trop forte utilisation des pesticides les fit disparaître, ce qui fit chuter de moitié la production de pommes. Les habitants durent alors polliniser les pommiers de leurs vergers à la main pour assurer la production de fruits : il fallu une vingtaine de personnes pour polliniser fleur après fleur une centaine de pommiers, travail habituel de 2 ruches ! Mais une stratégie écologique plus durable fut également testée et adoptée : limiter les traitements de pesticides et introduire l'apiculture, jusque là inconnue dans cette région ! Des colonies d’abeilles domestiques, mais aussi des abeilles locales et adaptées aux climats furent introduites, ce qui permet à la production de pommes de redémarrer.
Tu peux aider les chercheurs à mieux connaître les pollinisateurs, en participant au projet spipoll. Tu as juste suivre ce lien et suivre les indications : https://www.spipoll.org/
Spipoll est un projet de science participative qui a pour but d’étudier les interactions entre plantes et insectes, et celle entre les visiteurs des fleurs eux-même.
Tu peux toi aussi freiner à ton niveau la disparition des insectes pollinisateurs, à travers ta consommation et ton mode de vie :
Biodiversité de quoi parle-t-on ? https://www.wikidebrouillard.org/wiki/Group:Biodiversit%C3%A9_:_de_quoi_parle-t-on
Décomposition d’une feuille https://www.wikidebrouillard.org/wiki/D%C3%A9composition_d%27une_feuille_au_sol
Mallette biodiversité APD/MNHN : Parcours 3 - Activité 4 (Besoin d’aide pour se reproduire) https://www.lespetitsdebrouillards.org/Data/Quoi/06/06.pdf
Malle APD « Transition écologique et sociale ». Atelier découverte Biodiversité « Où sont passés les pollinisateurs ? » https://www.lespetitsdebrouillards.org/Data/Quoi/06/00.pdf
Parcours « Kit de base Biodiversité » des Petits Débrouillards “Activité 3. La biodiversité : des fonctions biologiques aux services écologiques”
Barbault R 2006. Un éléphant dans un jeu de quilles. L’homme dans la biodiversité. Seuil. 226p
Dernière modification 17/06/2020 par user:Manue APD.
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