Auteur Antoine Zabern | Dernière modification 22/05/2020 par Bolido
carton, pic à brochette, vol, air Fabriquer_un_planneur_TEST_trame_planneur-000.jpg
Pour fabriquer un planeur il te faut :
- Un pique à brochette
- Un bouchon de liège
- Une plaque de carton ondulé fin (environ 40cm par 40cm)
- Un crayon gris pour tracer les différentes parties du planeur
- Une paire de ciseaux
L'aile doit avoir une envergure (la largeur) inférieure à la taille du pic à brochette.
En général l'envergure de l'aile fait la moitié de la longueur du pic à brochette, mais c'est très variable, il faut faire des essais en vol pour trouver la dimension optimale.
- Découpes l'aile afin que les ondulations du carton soient dans le sens de vol et permettent d'insérer facilement le pic à brochette (voir image)
Passons à la réalisation de l'aileron :
- Découpe un triangle rectangle (aileron) afin que les ondulations du carton soient dans le sens de vol et permettent d'insérer facilement le pic à brochette.
Et maintenant les stabilisateurs :
- Découpe 2 petites bandes de carton (stabilisateurs)
- Perce l'aileron de deux petits pics à brochette, parallèlement à la base de l'aileron.
- Assemble les deux stabilisateurs sur les pics à brochettes.
Le bouchon a deux objectifs:
- Ajouter du poids à l'avant pour équilibrer ton planeur
- Ne pas laisser le pique nu celà peut-être dangereux
Il te faudra faire plusieurs tests pour découvrir l'équilibrage idéal de ton planeur
Petite astuce : Fais une marque sur le premier tiers de l'aile (voir photo) puis tente de maintenir le planeur en équilibre avec ton doight doigt sur la marque.
Tu peux aussi réaliser un autre planeur avec les plans ci-joints en respectant les étapes ci-dessous :
Le matériel :
Les étapes :
L'engin plane ... ou pique du nez ... ou fait des très beaux loopings !
Un planeur est composé de trois parties principales :
Pour planer, l'engin doit être équilibré.
Un planeur ne fait que planer, il n’est pourvu d’aucun moyen de propulsion.
Pour se maintenir en l’air, le planeur se déplace plus vite que l'air environnant. S'il n'y a pas de vent, un planeur peut continuer à planer s'il va assez vite.
Pour pouvoir voler, un planeur doit être accéléré jusqu’à ce qu’il atteigne sa vitesse d’envol, c’est-à-dire la vitesse à laquelle les ailes engendrent une portance suffisante pour vaincre la force de gravitation.
Un planeur a donc besoin d’être amené à une certaine hauteur avant de commencer à voler. Il existe deux techniques : le remorquage et le treuillage.
Pour remorquer un planeur, on utilise un avion remorqueur. Un câble est fixé dans le nez du planeur. L’ensemble décolle et une fois parvenu à la bonne hauteur, le pilote du planeur utilise le système de largage du câble et commence à voler par ses propres moyens.
Pour treuiller, on utilise un treuil, fixé en bout de piste de décollage. Cette technique ressemble un peu à la manière dont on lance un cerf-volant.
Une fois autonome, le planeur peut encore prendre de l’attitude. Le planeur doit être dirigé sur une colonne d’air chaud et y faire un virage. Comme l’air chaud est plus léger que l’air ambiant, lorsque le planeur se trouve dans la colonne d’air, il se trouve aspiré vers les hauteurs. Cette technique permet au pilote de rester plus longtemps en vol. Le record mondial de distance est actuellement de 2100 km réalisé en Nouvelle-Zélande.
- Mini-planeur
Les planeurs sont modulables grâce au mode d'assemblage, sans scotch ni colle.
On peut remplacer un élément sans changer les autres, ou faire glisser un élément sur la tige.
Les participants peuvent faire des tests, en faisant varier leurs éléments ou leur agencement.
Pour plus de dynamisme et un vrai potentiel d'expérimentation, deux espaces, un espace assemblage et un lancement, entre lesquels les enfants peuvent circuler librement est l'idéal.
Dernière modification 22/05/2020 par user:Bolido.
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